Yvonne, notre… Centenaire !

  Nous sommes nombreux, très nombreux même à l’avoir connue et, surtout, vivement appréciée, notre chère ancienne collègue Yvonne Nicoullaud.

Aussi, avons-nous beaucoup de plaisir, mais également de respect, et, plus encore, d’émotion à la saluer au lendemain de son accession au si noble statut de… CENTENAIRE.

Du PLAISIR, bien sûr, car nous avons grande amitié pour elle qui nous a si souvent fait bénéficier de la sienne. A la vérité, des années et des années durant, elle n’aura cessé, rue de Lassence, de se pencher, avec tout à la fois chaleur et discrétion, sur les problèmes de santé, physique ou… morale, dont nous venions l’entretenir. Et elle nous écoutait toujours avec la plus grande attention. Ainsi, par exemple, je la vois encore venant à mon chevet, tard dans la nuit, quand une mauvaise grippe me clouait au lit. Or, rien ne l’y obligeait ; et, en fait, elle n’a jamais cessé d’avoir une telle attention aux autres. Et toujours sans bruit…

De RESPECT également. Certes d’une rare discrétion, elle évitait de parler d’elle, et pourtant ses « états de service » témoignent en sa faveur. O combien éloquemment ! Ainsi, n’a-t-elle pas hésité un seul instant à s’engager, au temps des « années noires », dans l’armée Française, en Afrique du Nord. Aux cotés de nos soldats, bien sûr, mais également des populations civiles malmenées par la guerre. Et puis, ensuite, au service de très nombreuses familles Marocaines, à Rabat, quand elle travaillait au Service Social de la Banque d’Etat du Maroc. Où elle connut Pierre Renon, qui, très au courant de son dévouement aux autres, ne manqua pas de faire appel à elle quand il fut nommé à la tête de notre Caisse Régionale.

D’EMOTION enfin, car le seul souvenir de toute cette longue période vécue avec elle, à la Caisse Régionale, nous aide à revivre bien des moments de notre existence professionnelle. Avec ses hauts et ses bas. En fait, quand ça n’allait pas trop bien, quand nous avions la désagréable impression de « pédaler » dans le vide, Yvonne Nicoullaud savait toujours trouver les mots, l’attention qui aident à repartir du bon pied.

Et voilà pourquoi nous Vous aimons beaucoup, chère, très chère « Nicoulette ».

Et voilà pourquoi nous sommes heureux de Vous embrasser bien affectueusement en Vous disant :

Bon Siècle

et

Merci.

Robert PLANCHARD     

 

(Photos)
 
(Rencontre avec l'ancienne infirmière pilote secouriste)